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Choses à Savoir TECH VERTE
Streaming, TV, smartphones : nos habitudes détruisent la planète ?
Une étude récente de l'Arcom, réalisée en partenariat avec l'Arcep et l'ADEME, révèle que l'audiovisuel représente près d’un tiers de l'empreinte carbone du numérique. Un chiffre surprenant, qui met en lumière l'impact environnemental de notre consommation quotidienne de vidéos. Ce rapport, qui s'appuie sur des recherches approfondies dans le secteur audiovisuel, pointe également du doigt la publicité comme un facteur aggravant, alourdissant significativement cet impact.
Que ce soit devant la télévision, sur des plateformes de streaming comme Netflix ou YouTube, l’audiovisuel en France est responsable d’environ 5,6 millions de tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent des émissions de 4 millions de voitures particulières. La majeure partie de cette empreinte carbone, soit 88 %, provient des terminaux que nous utilisons – téléviseurs, smartphones, ordinateurs – principalement en raison de leur cycle de vie, de leur fabrication à leur mise au rebut. Ces équipements pèsent aussi lourdement sur l’utilisation des ressources minérales. En matière de diffusion, l’étude montre que la télévision linéaire, diffusée via la TNT, est beaucoup plus économe que les réseaux fixes et mobiles, qui génèrent 95 % de l’impact carbone de l'audiovisuel. Ainsi, une heure de visionnage peut émettre jusqu’à 57 g de CO2, équivalant à un trajet de 20 kilomètres en TGV.
Les perspectives à l’horizon 2030 laissent entrevoir une croissance rapide de la vidéo à la demande, dont l'impact pourrait grimper de 230 %, alors que la télévision traditionnelle verrait une légère régression. Pour contrer cette hausse des émissions, l’Arcom propose plusieurs scénarios, notamment des approches basées sur l’écoconception et la sobriété. Encourager la seconde main, prolonger la durée de vie des équipements et privilégier la réparation sont autant de pistes pour limiter cet impact.
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Linky : un petit réglage pour économiser sur l’électricité ?
02:08|Une astuce méconnue du compteur Linky pourrait permettre de réaliser encore plus d’économies. Ajuster la puissance de son compteur, voilà une solution simple pour réduire sa consommation énergétique et son budget électricité, sans bouleverser ses habitudes. Le principe est accessible : il suffit de diminuer la puissance du compteur, par exemple de 6 à 3 kilowatts, pour s’adapter aux besoins réels du foyer. Attention toutefois, cette manipulation nécessite de contacter son fournisseur d’électricité, comme le rappelle Enedis. Résultat ? Une économie annuelle pouvant atteindre 10 à 15 euros par kilowatt. Pour un foyer passant de 6 à 3 kilowatts, cela représente jusqu’à 45 euros économisés par an. Mais avant de modifier la puissance, il est crucial d’évaluer ses besoins énergétiques. Une puissance trop faible risque de provoquer des coupures si plusieurs appareils énergivores fonctionnent simultanément. Pour aider les consommateurs à mieux gérer leur consommation, des outils connectés comme « Eco-conso » d’Engie ou « Conso Live » de TotalEnergies offrent une visibilité en temps réel des usages, moyennant un abonnement de 2 euros par mois.Une expérimentation menée début 2024 dans le Puy-de-Dôme a d’ailleurs montré les bénéfices d’une telle approche. Enedis a mobilisé 110 000 foyers volontaires, réduisant temporairement leur puissance de 6 à 3 kilowatts pendant deux heures par jour. Résultat : une baisse de consommation de 20 % pour la majorité des participants, avec seulement 4 000 disjonctions enregistrées. Si des ajustements techniques restent nécessaires, cette initiative pourrait bien inspirer des solutions généralisées à l’avenir. De quoi transformer le compteur Linky en allié des économies énergétiques.De l’IA dans les mines ? Microsoft et Amazon y croient !
02:01|Une révolution dans le secteur minier ? La start-up KoBold Metals vient de lever 537 millions de dollars pour transformer l’exploration des métaux stratégiques grâce au machine learning. Son objectif : analyser d’immenses volumes de données géologiques pour identifier les plus grands gisements de cuivre, nickel et cobalt dans le monde, tout en réduisant les risques d’échec. Aujourd’hui, seuls 3 projets miniers sur 1 000 aboutissent. KoBold Metals s’appuie sur des investisseurs prestigieux comme Andreessen Horowitz, Durable Capital Partners et Breakthrough Energy Ventures, soutenu par Bill Gates et Jeff Bezos. La société prévoit d’exploiter un gigantesque gisement de cuivre en Zambie, une ressource essentielle à l’électrification des transports et à la transition énergétique. Mais l’utilisation de l’IA dans ce secteur n’est pas encore généralisée. Les obstacles sont nombreux : équipes qualifiées rares, coûts élevés et besoin de données propres et fiables. Pourtant, KoBold prouve que cette technologie peut métamorphoser l’industrie. Ses algorithmes permettent de détecter rapidement les anomalies, d’optimiser la maintenance des équipements, de limiter les pannes et de réduire le gaspillage énergétique.Les avantages ne s’arrêtent pas là. En rendant l’extraction plus précise et plus sûre, l’IA pourrait faciliter l’émergence de mines écoresponsables, essentielles à une industrie minière plus respectueuse de l’environnement. Avec une demande croissante en métaux critiques pour les batteries de véhicules électriques et autres technologies vertes, l’innovation devient stratégique. KoBold Metals ouvre également la porte à une nouvelle ère où exploration rime avec automatisation. Les robots et l’IA pourraient bientôt collaborer sur des sites connectés. Loin des clichés sur les chatbots, cette avancée montre que l’IA a le potentiel de redéfinir l’industrie minière en la rendant plus efficace, plus propre et mieux adaptée aux défis climatiques.Paris 2024 : les émissions de CO2 des jeux divisés par 2 ?
02:06|Les Jeux Olympiques de Paris 2024 affichent une réduction de leur empreinte carbone de 54,6 % par rapport aux éditions précédentes, selon les chiffres dévoilés ce mercredi 11 décembre. Une annonce saluée par Georgina Grenon, directrice de l’excellence environnementale des JO, qui souligne un effort collectif "jusqu’à la dernière minute". Avec un bilan carbone estimé à 1,59 million de tonnes équivalent CO2 (teqCO2), Paris 2024 atteint presque son objectif de 1,58 million teqCO2, tout en divisant par deux l’empreinte moyenne des Jeux de Londres 2012 et Rio 2016, qui s’élevait à 3,5 millions teqCO2.La stratégie ? Miser sur l’existant. Pas moins de 95 % des infrastructures utilisées étaient déjà présentes ou temporaires, à l’opposé de la Coupe du Monde 2022 au Qatar, critiquée pour son empreinte écologique. De plus, des choix techniques ont permis de réduire les émissions liées aux opérations des Jeux (hébergement, restauration, énergie) à seulement 18 % du total, contre un tiers initialement prévu. Cependant, les déplacements ont pesé plus lourd que prévu dans le bilan carbone, représentant 53 % des émissions. La raison ? Des records de fréquentation, avec un afflux de spectateurs extra-européens, notamment Américains et Brésiliens, venus en avion.Pour compenser ces émissions, les organisateurs ont financé des projets de séquestration et d’énergies renouvelables, notamment en Afrique et en Asie. Sur le front des plastiques, Paris 2024 a tenu son pari : une réduction de 52 % des plastiques à usage unique dans la restauration par rapport à Londres 2012. Mais tout n’est pas sans controverse. L’ONG France Nature Environnement a porté plainte contre Coca-Cola, sponsor des Jeux, pour "tromperie écologique" autour de promesses de "zéro déchet". Une affaire qui rappelle que la vigilance reste de mise, même dans une édition résolument tournée vers la durabilité.Equatic : l'eau de mer pour séquestrer le CO2 et produire de l'hydrogène ?
02:00|Capturer le CO2 tout en produisant de l’hydrogène vert : voici le pari audacieux d’Equatic, une startup américaine basée à Los Angeles. Contrairement à de nombreuses entreprises de captation de carbone, Equatic ne se contente pas de piéger le dioxyde de carbone. Grâce à un processus d’électrolyse novateur, elle transforme également ce défi environnemental en une opportunité énergétique. Le principe est simple mais efficace : l’entreprise pompe de l’eau de mer, qu’elle traite via un électrolyseur. Ce dernier décompose l’eau pour produire de l’hydrogène vert, de l’oxygène, de l’acide et une boue alcaline. C’est cette boue qui capture le CO2 atmosphérique, le transformant en bicarbonates et carbonates stables, ensuite rejetés en mer.Pour minimiser son impact écologique, Equatic neutralise les flux acides avec des roches avant leur rejet et utilise une technologie qui évite la production de chlore gazeux nocif. Ses installations pilotes à Los Angeles et Singapour éliminent déjà entre 30 et 40 tonnes de CO2 par an. Une usine plus grande, prévue à Singapour, vise à capturer 4 000 tonnes de CO2 tout en produisant 100 tonnes d’hydrogène vert. Cependant, la méthode suscite des interrogations. Pour chaque tonne de CO2 capturée, 350 tonnes d’eau de mer sont nécessaires, soulevant des préoccupations sur l’impact potentiel sur les écosystèmes marins. Les critiques redoutent notamment la création de zones mortes. Equatic assure respecter les réglementations et vise à monétiser son procédé par la vente de crédits carbone à des partenaires comme Boeing ou le gouvernement américain. Avec une usine commerciale prévue au Canada en 2026, capable de capturer 100 000 tonnes de CO2 par an, Equatic pourrait bien devenir un acteur clé dans la transition énergétique mondiale, malgré les défis écologiques qu’elle devra surmonter.Un immense puit de carbone découvert sur Terre ?
01:58|Et si la technosphère, cet ensemble d’artefacts créés par l’humanité, pouvait devenir un allié dans la lutte contre le changement climatique ? Des chercheurs de l’université de Groningue, aux Pays-Bas, ont exploré cette hypothèse surprenante. Loin de considérer ces objets comme des déchets à éliminer, ils les voient comme un potentiel puits de carbone.Dans une étude publiée dans Cell Reports Sustainability, les scientifiques ont analysé la quantité de carbone stockée dans différents secteurs économiques, en tenant compte de la teneur moyenne en carbone des produits. Par exemple, les plastiques contiennent environ 74 % de carbone fossile. En 2011, année de référence pour laquelle toutes les données étaient disponibles, 9 % du carbone fossile extrait s’est retrouvé emprisonné dans des produits durables comme les plastiques, les bâtiments ou le bitume. Cela représente près de 3,7 gigatonnes de CO2, soit l’équivalent des émissions annuelles de l’Europe à l’époque.Entre 1995 et 2019, les chercheurs estiment que 8,4 milliards de tonnes de carbone fossile ont été ajoutées à la technosphère, principalement dans les infrastructures (34 %), les plastiques et caoutchoucs (30 %) et le bitume (24 %). Mais attention : si une partie de ce carbone finit incinérée, il retourne dans l’atmosphère. Pour Franco Ruzzenenti, économiste écologique et coauteur de l’étude, tout est une question de gestion : « Ce carbone peut être une forme de séquestration lorsqu’il est enfoui, mais brûler ces matériaux augmente les émissions. » Les chercheurs appellent donc à prolonger la durée de vie des produits, à améliorer le recyclage et à réduire les déchets. Ils étudient même le potentiel du carbone biogénique, issu de matériaux végétaux comme le bois, pour renforcer cette stratégie. Une piste prometteuse pour allier innovation et durabilité.L’industrie textile rejette des millions de tonnes de plastique ?
02:01|Nous l’oublions souvent : une grande partie des vêtements que nous portons et jetons contient du plastique. Polyester, nylon, acrylique… autant de matériaux synthétiques omniprésents dans notre garde-robe. Mais que deviennent ces fibres après usage ? Une étude publiée en juin 2024 dans Nature Communications révèle des chiffres alarmants.En 2019, la consommation mondiale de vêtements a généré plus de 20 millions de tonnes de déchets plastiques. Parmi eux, près de 40 % auraient fini dans la nature, faute de gestion appropriée. Roland Geyer, professeur à l’Université de Californie à Santa Barbara, souligne : « L’industrie de l’habillement est un grand consommateur de plastiques, mais j’ai été surpris de découvrir combien de déchets finissent dans l’environnement. » Ces déchets incluent tout : les emballages plastiques, les fibres relâchées lors des lavages, voire les résidus de pneus des camions de transport. En 2019, les vêtements synthétiques représentaient 90 % des déchets plastiques produits par l’industrie textile, soit 18 millions de tonnes. Plus de 8 millions de tonnes auraient contaminé l’environnement.Fait troublant : la majeure partie de cette pollution plastique liée aux vêtements vendus dans des pays riches se retrouve dans des pays pauvres, où ces habits pourraient pourtant alimenter un marché de seconde main. Richard Venditti, chercheur à l’Université d’État de Caroline du Nord, critique la fast fashion : « Nous achetons beaucoup, gardons peu, et jetons trop rapidement. » Cette étude rappelle l’urgence pour l’industrie textile d’adopter un modèle circulaire : recycler davantage, réduire les plastiques, et privilégier des textiles renouvelables. Une révolution indispensable pour limiter l’impact environnemental d’un secteur étroitement lié à nos modes de consommation.Japon : les avions carburent aux huiles de cuisson ?
02:00|Qui aurait imaginé que votre huile de friture usagée pourrait propulser des avions ? Au Japon, cette idée devient réalité. Dans certains supermarchés, les clients sont invités à rapporter leur huile usagée pour la transformer en carburant durable d'aviation, ou SAF (Sustainable Aviation Fuel).À Tokyo, l’arrondissement d’Ota, voisin de l’aéroport international d’Haneda, prend les devants. En décembre, un partenariat inédit a été signé entre Japan Airlines, des chaînes de supermarchés et la municipalité. L’objectif ? Offrir à chacun une manière simple de contribuer à la lutte contre le changement climatique. Pour participer, il suffit d’acquérir une bouteille hermétique à 200 yens (environ 1,30 euro), d’y stocker votre huile refroidie après l’avoir utilisée pour des plats typiques comme les tempuras ou les tonkatsu. Lors de vos courses, vous videz cette huile dans un bidon spécial à l’entrée du magasin.Ces bidons sont ensuite collectés, filtrés et raffinés pour produire un kérosène plus propre utilisé par les avions de l’aéroport d’Haneda. Ce SAF, déjà encadré par des réglementations strictes, réduit jusqu’à 60 % les émissions de CO2 par rapport au kérosène classique. Une aubaine pour l’aviation, souvent pointée du doigt pour son empreinte carbone. Cependant, le défi reste immense. Si la demande de SAF explose, la collecte d’huile usagée peine à suivre. Certains pays doivent importer des huiles de Malaisie ou de Chine, à des coûts élevés et dans des conditions parfois opaques. Cette initiative japonaise montre qu’un geste simple peut avoir un impact global. Alors, qui sait ? La prochaine fois que vous ferez frire des tempuras, vous pourriez contribuer à rendre le ciel plus vert.Sept bonnes nouvelles pour le climat en 2024 ?
02:08|L’année 2024 a marqué un tournant pour notre planète. Douze mois consécutifs au-delà du seuil de 1,5 °C de réchauffement, un cyclone dévastateur à Mayotte en décembre, et une intensification des catastrophes naturelles. Pourtant, tout n’est pas sombre. La BBC rappelle sept bonnes nouvelles environnementales à ne pas oublier.Adieu charbon au Royaume-Uni. Depuis le 30 septembre, le pays ne produit plus d’électricité à base de charbon. La dernière centrale, Ratcliffe-on-Soar, a cessé ses activités pour être transformée, peut-être en centre de stockage pour batteries. En France, les centrales thermiques, comme celle de Saint-Avold, amorcent aussi leur reconversion grâce à la biomasse.Le vent dépasse le charbon. Pour la première fois, en avril 2024, la production d’énergie éolienne a surpassé celle des centrales thermiques aux États-Unis. L’Agence internationale de l’énergie prévoit un triplement des capacités mondiales en énergies renouvelables d’ici 2030, porté par la Chine, qui investit massivement dans le solaire. Des droits pour la nature. Cette année, les monts Te Papakura o Taranaki (Nouvelle-Zélande), les vagues de Linhares (Brésil) et plusieurs espèces marines ont obtenu un statut de personne légale, garantissant leur protection.Des zones préservées. Aux Açores, une aire marine protégée de 287 000 km² interdit pêche et extraction minière, préservant 28 espèces de mammifères marins et 560 espèces de poissons. Moins de déforestation en Amazonie. Si la destruction reste massive, elle a diminué pour la neuvième année consécutive. Lula promet un arrêt total d’ici 2030. Enfin, des programmes comme celui des peuples Yurok en Californie ont permis le retour des saumons et des condors. Et au Kazakhstan, l’antilope saïga, presque éteinte en 2003, compte aujourd’hui près de 3 millions d’individus. 2024 n’aura pas été qu’une année noire : la preuve que des solutions existent et que l’espoir, lui, persiste.Les invasions de méduses peuvent-elles être une force ?
01:56|La société Seaneo, basée à Mont-de-Marsan et Perpignan, a développé un projet baptisé Medus’Oc, afin de transformer les méduses invasives des étangs de Languedoc-Roussillon et de Méditerranée pour en faire des produits dérivés, a expliqué Le Parisien. Ainsi, elles pourront être transformées en cosmétiques, en produits pharmaceutiques, en énergie, ou encore en aliments. Et ce projet a également pour but d'empêcher la prolifération de ces méduses embêtantes pour les baigneurs et les pêcheurs. Thomas Scourzic, le directeur de Seaneo, a ainsi expliqué que la société avait "été saisie par les pêcheurs eux-mêmes qui souffrent de la présence de cette espèce invasive." En effet, ces méduses colmatent les filets. C'est surtout la partie gélatineuse qui intéresse les scientifiques.Cette partie gélatineuse pourrait d'abord être utilisée pour fabriquer du collagène à vocation cosmétique. Aussi, comme l'explique Clément Larrouy, chef du projet Medus’Oc, ces méduses pourraient finir dans des méthaniseurs qui produisent du biogaz. Des tests vont être faits par l'agence INRAE de Narbonne. Enfin, Seaneo a développé un partenariat avec la société IDMer de Lorient. Celle-ci a pour projet de transformer ces méduses invasives en produits pour les hommes ou les animaux. Une première collecte des méduses aura lieu en décembre dans deux étangs. Et Clément Larrouy de préciser : "Pendant cette première période d’étude, il s’agit de quantifier aussi précisément que possible les populations de méduses et leur localisation dans les deux étangs que nous avons choisis. Il s’agit de faire une estimation du stock qui existe dans ces étangs".