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Choses à Savoir ÉCONOMIE
Combien vaut la "Chouette d’or” ?
La chasse au trésor de la Chouette d'Or est une chasse au trésor légendaire lancée en 1993 en France. Elle a été créée par Max Valentin (pseudonyme de Régis Hauser), avec une sculpture de chouette en or massif réalisée par l'artiste Michel Becker comme récompense pour celui qui résoudrait toutes les énigmes.
Le principe est simple en apparence : Max Valentin a dissimulé une chouette en bronze quelque part en France, et les participants doivent résoudre une série d'énigmes pour découvrir son emplacement exact. Une fois l'endroit trouvé, ils peuvent échanger la chouette en bronze contre la véritable chouette d'or et d'argent.
Les énigmes sont complexes et demandent une grande dose de réflexion, mêlant des connaissances en histoire, géographie, astronomie, et autres domaines. Depuis plus de 30 ans, malgré de nombreux chasseurs passionnés et des communautés actives, personne n'avait encore trouvé la chouette, alors que cette chasse au trésor a captivé plus de 200 000 participants !
Mais dans la nuit du 2 au 3 octobre 2024, un participant l’a localisée ! Combien vaut l’original ?
Cette chouette en or et argent sertie de pierres précieuses, est conservé dans un coffre-fort bancaire. Sa valeur, initialement estimée à 150 000 euros, pourrait avoir augmenté en raison de la hausse du cours de l'or. En effet l'once d'or est passée de 400 dollars en 1990 à environ 2 600 dollars aujourd'hui.
La découverte soulève des questions fiscales. La situation n'est pas claire car il ne s'agit pas d'un véritable trésor. Et si généralement, les gains de jeux de hasard ne sont pas imposables, ceux impliquant des compétences répétées le sont. Dans ce cas, le gagnant a résolu des énigmes complexes sur une longue période. Donc rien n’est certain de ce coté.
Enbfin, en cas de revente, une taxe forfaitaire s'appliquerait probablement. Il s'agirait soit d'une taxe sur les métaux précieux (11,5% du prix de vente), soit d'une taxe sur les objets de collection (6,5% du prix de vente).
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Quelle est la santé financière du magazine Charlie Hebdo aujourd'hui ?
01:53|Dix ans après l'attentat tragique de janvier 2015, Charlie Hebdo continue de publier chaque semaine, témoignant d'une résilience notable. Cependant, sa situation financière a évolué depuis le pic de soutien observé après l'attaque. Évolution des ventes et des abonnements Après l'attentat, le journal a connu un afflux massif de soutien, avec des ventes atteignant des sommets inédits. Les abonnements, qui avaient grimpé à plus de 200 000, ont depuis diminué pour se stabiliser autour de 30 000. À cela s'ajoutent environ 20 000 exemplaires vendus en kiosque chaque semaine, ce qui reste supérieur aux chiffres de vente précédant l'attentat. Situation financière actuelle Malgré la baisse des ventes par rapport à la période post-attentat, *Charlie Hebdo* maintient une stabilité financière. Les fonds accumulés grâce aux ventes exceptionnelles et aux dons après l'attentat ont permis de constituer une réserve financière solide. Cette assise financière offre au journal une certaine indépendance et la capacité de continuer ses publications sans subir de pressions économiques immédiates. Défis et perspectives La rédaction de *Charlie Hebdo* demeure fidèle à sa ligne éditoriale satirique, continuant de publier des caricatures et des articles provocateurs. Cette posture lui vaut des critiques, mais aussi un soutien constant de lecteurs attachés à la liberté d'expression. La sécurité des locaux et des employés reste une préoccupation majeure, nécessitant des mesures de protection coûteuses. Néanmoins, grâce à sa gestion prudente et à une base de lecteurs fidèles, le journal parvient à maintenir son activité dans un contexte médiatique et économique en constante évolution. En conclusion, bien que les ventes de *Charlie Hebdo* aient diminué depuis le pic post-attentat, le journal conserve une santé financière stable, soutenue par une gestion rigoureuse et une base de lecteurs engagés. Sa détermination à défendre la liberté d'expression continue de caractériser sa ligne éditoriale, assurant sa présence durable dans le paysage médiatique français.Les entreprises vont-elles bientôt devoir dévoiler les salaires ?
02:00|Oui, les entreprises seront bientôt tenues de dévoiler les salaires de manière plus transparente, conformément à une directive européenne adoptée en mai 2023. Cette directive vise à renforcer l'égalité de rémunération entre les femmes et les hommes en introduisant des obligations de transparence salariale pour les employeurs. Principales mesures de la directive : - Transparence lors du recrutement : Les employeurs devront indiquer, dès l'offre d'emploi ou avant l'entretien, la rémunération initiale ou une fourchette salariale pour le poste concerné. Ils n'auront plus le droit de demander aux candidats leur historique de rémunération, afin d'éviter que les inégalités passées ne se perpétuent. - Droit à l'information pour les salariés : Les employés pourront demander à leur employeur des informations sur les niveaux de rémunération moyens, ventilés par sexe, pour des postes équivalents ou de même valeur. L'employeur devra fournir ces informations dans un délai raisonnable. - Rapports sur les écarts de rémunération : Les entreprises de plus de 100 salariés devront publier régulièrement des rapports sur les écarts de rémunération entre les sexes. Si un écart injustifié de plus de 5 % est constaté, l'entreprise devra prendre des mesures correctives en collaboration avec les représentants du personnel. - Sanctions et indemnisations : Les entreprises ne respectant pas ces obligations s'exposeront à des sanctions effectives, proportionnées et dissuasives. Les salariés victimes de discrimination salariale pourront également prétendre à une indemnisation couvrant les arriérés de salaire et autres compensations liées. Calendrier de mise en œuvre : Les États membres de l'Union européenne, dont la France, ont jusqu'au 7 juin 2026 pour transposer cette directive en droit national. Cependant, certaines entreprises anticipent déjà ces changements en adoptant volontairement des pratiques de transparence salariale. Objectifs visés : L'objectif principal de cette directive est de réduire les inégalités salariales persistantes entre les sexes. En Europe, les femmes gagnent en moyenne 13 % de moins que les hommes pour un travail équivalent. La transparence salariale est perçue comme un levier essentiel pour corriger ces disparités et promouvoir une culture d'équité au sein des entreprises. En conclusion, la directive européenne sur la transparence des rémunérations introduit des obligations significatives pour les entreprises, visant à assurer une plus grande équité salariale entre les sexes. Les employeurs devront adapter leurs pratiques en matière de communication des salaires, tant lors du recrutement qu'en interne, d'ici 2026.Pourquoi les prix des galettes des rois continuent de grimper ?
01:47|La hausse continue des prix des galettes des rois est un phénomène observé depuis plusieurs années, alimenté par des facteurs économiques variés. En 2025, cette tendance s'explique principalement par l'augmentation des coûts des matières premières, de l'énergie, et des charges salariales, affectant directement le prix de fabrication. Des matières premières en forte hausse Le beurre, ingrédient clé de la galette, a vu son prix exploser. En un an, son coût au marché de Rungis a grimpé de 40 %, atteignant 8 000 euros la tonne. Cette hausse s'explique par une demande mondiale accrue et des tensions sur la production laitière en Europe. Parallèlement, les œufs, également essentiels à la recette, sont affectés par la grippe aviaire, entraînant une augmentation de près de 40 % de leur prix en quelques mois. Le coût de la farine et des amandes, utilisées pour la frangipane, est également impacté par les fluctuations des marchés agricoles. Des coûts de production en augmentation Outre les matières premières, les boulangers et pâtissiers doivent composer avec des charges énergétiques et salariales en hausse. L'énergie, cruciale pour le fonctionnement des fours et la production des galettes, a vu ses tarifs s'envoler depuis 2022, affectant lourdement les artisans. De plus, les augmentations salariales pour compenser l'inflation pèsent sur les marges des professionnels, tout comme les taxes et redevances. Un impact mesuré sur le consommateur Malgré ces augmentations, les boulangers et grandes surfaces s'efforcent de limiter les répercussions pour les consommateurs. En grande distribution, les prix varient entre 4 et 12 euros, tandis que chez les artisans, ils oscillent entre 17 et 30 euros pour une galette classique. Les hausses appliquées restent modérées, souvent de l'ordre de 10 à 50 centimes par part, afin de préserver l’accessibilité de ce produit emblématique des fêtes de janvier. La galette reste un produit phare Malgré la hausse des prix, la galette des rois conserve sa place de produit phare. Synonyme de convivialité et de tradition, elle attire chaque année des millions de Français. Cependant, la flambée des coûts met en lumière la fragilité économique des boulangers et pâtissiers, qui jonglent entre maintien de la qualité et ajustements tarifaires. En somme, la hausse des prix des galettes des rois reflète les défis économiques globaux, entre crise énergétique et volatilité des matières premières.Pourquoi la théorie du ruissellement est-elle controversée ?
02:09|La théorie du ruissellement (en anglais trickle-down theory) est une doctrine économique qui soutient que les politiques favorisant les plus riches, comme les réductions d’impôts ou les allègements fiscaux pour les entreprises, profitent à l’ensemble de la société à travers un effet de diffusion ou de "ruissellement". L’idée principale est que la croissance économique générée par ces mesures entraînera une augmentation des investissements, des emplois et des opportunités économiques pour toutes les classes sociales. La théorie du ruissellement est associée à des politiques économiques conservatrices, popularisées notamment aux États-Unis sous la présidence de Ronald Reagan dans les années 1980. Connue sous le nom de Reaganomics, cette approche reposait sur quatre piliers :1. Réduire les impôts pour les plus riches et les entreprises.2. Déréguler les marchés pour encourager l’innovation et la compétitivité.3. Réduire les dépenses publiques.4. Laisser le marché fonctionner librement, sans intervention excessive de l’État.Le postulat est que les individus les plus riches et les entreprises, disposant de davantage de ressources grâce aux baisses d’impôts, investiront dans des projets productifs. Ces investissements stimuleront la création d’emplois et l’activité économique, et leurs bénéfices finiront par "ruisseler" vers les couches inférieures de la société. La théorie du ruissellement est très controversée et souvent critiquée pour son manque d'efficacité dans la réduction des inégalités sociales. Les principales critiques sont les suivantes :• Concentration des richesses : Les allégements fiscaux pour les plus riches tendent souvent à aggraver les écarts de revenus, car une partie significative des gains supplémentaires est épargnée ou investie dans des actifs financiers plutôt que réinjectée dans l'économie réelle.• Absence de ruissellement significatif : Plusieurs études ont montré que les bénéfices des baisses d’impôts ne se traduisent pas systématiquement par une hausse des investissements ou des salaires pour les travailleurs.• Impact limité sur la croissance : Les résultats économiques des politiques basées sur cette théorie sont souvent mitigés, avec des effets bénéfiques modestes pour les classes moyennes et populaires. La théorie du ruissellement reste un sujet de débat entre économistes et décideurs politiques. Si certains affirment qu’elle favorise la croissance en stimulant l’investissement, d’autres insistent sur la nécessité de politiques redistributives pour réduire les inégalités et stimuler une croissance économique inclusive.Pourquoi les noisettes françaises sont-elles en danger ?
01:51|La filière française de la noisette traverse une crise majeure en 2024, avec une récolte historiquement basse de seulement 4.500 tonnes, soit trois fois moins que les prévisions initiales. Cette situation critique résulte de l'action combinée de deux ravageurs : le ver de la noisette (ou balanin) et la punaise diabolique, une espèce invasive venue d'Asie en 2015.Au cœur de cette crise se trouve l'interdiction en France de l'acétamipride, un néonicotinoïde précédemment utilisé pour protéger les récoltes. Cette substance, dont la dangerosité pour les pollinisateurs est considérée comme "moyenne", reste autorisée chez les principaux concurrents européens, notamment en Italie jusqu'en 2033, créant ainsi une distorsion de concurrence significative.Les 300 producteurs français, majoritairement regroupés au sein de la coopérative Unicoque dans le Lot-et-Garonne, font face à une double peine : non seulement la moitié de leur récolte attendue a été détruite par le ver de la noisette, mais sur les 6.500 tonnes restantes, près de 2.000 tonnes se sont révélées impropres à la consommation à cause des dégâts causés par la punaise diabolique.Cette situation paradoxale met en lumière un enjeu majeur : alors que la France, quatrième consommateur mondial, utilise environ 50.000 tonnes de noisettes par an, sa production locale n'en couvre que 10%. L'interdiction de l'acétamipride risque d'accroître encore la dépendance aux importations, principalement depuis la Turquie et l'Italie, qui peuvent continuer à utiliser ce produit.Face à cette crise, la filière réclame des mesures d'urgence, notamment un fonds de soutien de 30 millions d'euros, et surtout une harmonisation des réglementations au niveau européen. La ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, a reconnu la gravité de la situation et exprimé sa "volonté d'agir", mais les producteurs s'inquiètent du temps qui presse pour sauver la récolte 2025.À plus long terme, la recherche de solutions alternatives à l'acétamipride devient cruciale pour assurer la survie de la filière française au-delà de 2033, date limite d'utilisation de cette substance en Italie. Cependant, les producteurs s'interrogent sur leur capacité à tenir jusque-là sans mesures de soutien immédiates.Quel est le prix d’un appartement en station de ski ?
01:35|Le prix d'un appartement dans une station de ski en France varie considérablement en fonction de la localisation, de la renommée de la station et des caractéristiques spécifiques du bien immobilier. Voici un aperçu des prix moyens au mètre carré dans différentes stations et massifs français : Stations de ski les plus onéreuses : - Val d’Isère : Cette station prestigieuse affiche des prix moyens d'environ 11 200 € par mètre carré pour un appartement et 16 100 € par mètre carré pour un chalet. - Courchevel et Megève : Ces stations haut de gamme présentent également des prix élevés, bien que légèrement inférieurs à ceux de Val d’Isère. Prix moyens par massif : - Alpes du Nord : Le prix moyen d'un appartement est de 3 574 € par mètre carré, soit environ 232 412 € pour un appartement de 60 m². - Alpes du Sud : Les appartements se négocient en moyenne à 2 340 € par mètre carré, équivalant à 128 400 € pour un 60 m². - Pyrénées : Le prix moyen est de 1 657 € par mètre carré, soit environ 99 441 € pour un appartement de 60 m². Facteurs influençant les prix : - Renommée de la station : Les stations internationales et prisées, comme Val d’Isère ou Courchevel, affichent des prix plus élevés en raison de leur attractivité et de leurs infrastructures haut de gamme. - Altitude et enneigement : Les stations situées à plus haute altitude, garantissant un meilleur enneigement, tendent à avoir des prix plus élevés. - Accessibilité et infrastructures : La proximité des grandes villes, la qualité des remontées mécaniques et des services offerts influencent également les prix de l'immobilier.Que sont exactement les BRICS ?
02:13|Les BRICS sont un groupe économique et politique composé de cinq grandes nations : le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Ce bloc représente une coalition des principales économies émergentes, visant à coopérer sur des enjeux mondiaux et à renforcer leur influence collective. L'acronyme BRICS provient des initiales de ces pays.Le concept des BRICS a été introduit en 2001 par Jim O'Neill, économiste de Goldman Sachs, pour désigner les économies émergentes ayant un fort potentiel de croissance et susceptibles de remodeler l'économie mondiale. Initialement appelé BRIC (sans l’Afrique du Sud), le groupe s’est formellement constitué en 2009 lors d’un sommet inaugural à Ekaterinbourg, en Russie. En 2010, l’Afrique du Sud a rejoint l’alliance, donnant naissance aux BRICS.Les BRICS représentent une part significative de l’économie mondiale :• Population : Ces cinq pays rassemblent environ 40 % de la population mondiale, soit plus de 3 milliards d’habitants.• Économie : En termes de PIB global, les BRICS représentent environ 25 % du PIB mondial, avec une croissance souvent supérieure à celle des pays développés.Ces pays se distinguent par des économies diversifiées : la Chine et l’Inde sont des géants industriels et technologiques, le Brésil et la Russie sont riches en ressources naturelles, et l’Afrique du Sud est une porte d’entrée vers le marché africain.Les BRICS se réunissent régulièrement pour discuter de sujets tels que le commerce, le développement, l’environnement et la gouvernance mondiale. Ils visent à :• Réformer les institutions financières internationales comme le FMI et la Banque mondiale, jugées trop centrées sur les pays développés.• Promouvoir un ordre mondial multipolaire en réduisant la domination des pays occidentaux.Une réalisation notable est la création de la Nouvelle Banque de Développement (NDB) en 2014, destinée à financer des projets d’infrastructure dans les pays membres et au-delà.Malgré leur potentiel, les BRICS font face à des défis tels que des intérêts divergents, des niveaux de développement disparates et des tensions géopolitiques (notamment entre la Chine et l’Inde). Néanmoins, ils restent un acteur clé dans le remodelage de l'économie mondiale, offrant une alternative à l’hégémonie occidentale.Qu’est-ce que la « loi spéciale » ?
02:14|Pour éviter une paralysie administrative en cas d’absence de budget 2025 voté, Emmanuel Macron a annoncé une «loi spéciale» à venir avant la mi-décembre. De quoi s’agit-il ?Une « loi spéciale » est un dispositif juridique rarement utilisé en France, destiné à prévenir une paralysie de l’État lorsque le budget annuel n’est pas voté à temps. Elle garantit la continuité des services publics tout en évitant un blocage administratif et financier. Ce mécanisme est prévu par l’article 45 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), qui régit la gestion des finances publiques françaises.Le contexte d’utilisationEn France, le budget de l’État, qui prend la forme d’une loi de finances, doit être voté par le Parlement avant le début de l’année suivante. Ce budget détermine les recettes et les dépenses publiques, ainsi que leur répartition. En cas d’échec des discussions parlementaires, la loi spéciale permet d’assurer le fonctionnement minimum de l’État et de ses services, en s’appuyant sur les règles budgétaires de l’année précédente.Les caractéristiques d’une loi spécialeLa loi spéciale autorise le gouvernement à continuer de percevoir les impôts et de financer les dépenses indispensables. Cependant, elle impose des limitations strictes pour éviter tout dépassement financier non contrôlé. Par exemple, les crédits budgétaires accordés ne peuvent pas dépasser ceux de l’année précédente, ce qui signifie que le gouvernement doit gérer les ressources avec prudence.Ce dispositif est exceptionnel, car il court-circuite le processus normal de délibération démocratique sur le budget. Il est donc envisagé uniquement en cas d’urgence ou de blocage institutionnel. Le gouvernement doit soumettre cette loi spéciale au Parlement, qui peut ensuite en débattre et la modifier avant de l’adopter.Si elle permet de maintenir le fonctionnement des services publics (éducation, santé, sécurité, etc.), une loi spéciale peut aussi engendrer des tensions politiques. Elle est perçue comme un signal d’échec dans la coopération entre le gouvernement et le Parlement. De plus, elle limite la capacité d’adaptation aux défis budgétaires actuels, car elle se base sur un cadre financier parfois obsolète.En somme, une loi spéciale est une solution temporaire et pragmatique face à une situation d’urgence budgétaire. Elle reflète la volonté de préserver la stabilité des services publics tout en respectant les contraintes institutionnelles et démocratiques.