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Les enfants vont bien

Clémence et Amandine: une famille homoparentale recomposée

Saison 1, Ep. 20

« Une famille c’est 3 etres vivants, un plus petit que les 2 autres, qui s’aiment » c’est la vision de Sacha, 9 ans, et cette définition est si simple, si universelle, sans distinction ni de genre ni de génétique, qu’elle devrait être mentionnée ainsi dans le dictionnaire.

Le dénominateur commun est l’amour.

Ici on sait que les familles peuvent être plus larges ou plus raccourcies, le dénominateur commun n’en est pas moins toujours le même.

Clémence a construit sa famille dès sa première rencontre avec Amandine, car cette dernière avait une fille, Gaëlle, issue d’une précédente union. Elle est devenue belle maman avant d’être maman. Elle a ainsi pu expérimenté cette facette particulière de la maternité qui est commune à de nombreuses familles. 

A mon micro, elle a évoqué cette découverte, l’amour qu’elle porte à sa belle-fille, le rôle qu’elle s’est composée loin de tout schéma, cette place qu’elle a dû apprivoiser dans la difficulté d’une séparation qui porte les stigmates d’une adoption non prononcée.

Je vous mentirais si je vous disais que je ne connais pas Clémence. C’est une amie de longue date, que j’ai vu éclore depuis sa rencontre avec Amandine et Gaëlle, et plus encore depuis la naissance de leur petite Soline. Si j’ai souhaité la faire intervenir c’est parce que je suis témoin de leur quotidien et de la souffrance de leur famille face au fait qu’Amandine ne sera pas reconnue comme étant la deuxieme maman de Gaëlle. Je constate l’injustice de la relation de force que peut exercer le parent biologique lors d’une séparation et Clémence comme moi nous faisons un devoir d’informer sur l’importance de la sécurisation du lien de filiation. Je peux même vous confier qu’elles font partie des fondements à l’initiative de ce podcast. 

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  • 14. Isabelle et Jessica: Coup de Foudre Inversé

    14:37||Saison 5, Ep. 14
    Si l'inverse du coup de foudre existait, il serait ce qui a réuni Jessica et Isabelle. Elles ne pouvaient pas se saquer alors meme que tout leur entourage professionnel leur disait qu'elles s'apprécieraient. Elles se sont rapprochées, alors meme que l'une ne voulait surtout pas se poser et que l'autre avait un enfant. Je ne vous en dis pas plus et je vous laisse découvrir leur rencontre. Je vous souhaite une bonne écoute.
  • 13. Laura et Anaïs: Coming In assisté

    17:51||Saison 5, Ep. 13
    Parfois, quand les planetes doivent s'aligner, elles s'alignent, quelque soit le contexte! Laura ne savait rien de son homosexualité, et pourtant, elle s'est laissée portée. Elle n'était pas non plus ouverte aux rencontres, car la vie lui faisait mener d'autres combats. Et pourtant... Je vous laisse découvrir sa rencontre avec Anaïs. Je vous souhaite une bonne écoute.
  • 12. Léa et Louis: De la haine à l'amour

    11:12||Saison 5, Ep. 12
    Il est de ces rencontres qui commencent par une aversion profonde, et qui, bien des années plus tard, se transforment en amour véritable! Un peu comme si l'univers ne pouvait nous rendre indifférent à notre binôme de vie. Et je peux vous dire que je sais de quoi je parle!C'est le cas de Léa et Louis, qui se sont rencontré très jeunes. Je vous laisse découvrir leur rencontre. Je vous souhaite une bonne écoute.
  • 11. Marion et Anne-Laure: Le Choeur

    18:35||Saison 5, Ep. 11
    On se retrouve cette année encore, pour se raconter nos plus belles rencontres, afin de célébrer la Saint Valentin!Je sais que cette fête est clivante à bien des égards, alors j'ai proposé et attendu de connaitre vos réponses pour me lancer dans les enregistrements.Alors, aujourd'hui, c'est Marion qui nous raconte comment elle a rencontré Anne-Laure, en faisant tout pour éviter l'évidence. Elle a laissé faire le destin, et Anne-Laure, qui ont travaillé de concert, pour accomplir leur mission. Je vous laisse découvrir leur histoire. Je vous souhaite une bonne écoute.
  • 10. Loic et Yann: Mener et financer un parcours de GPA au Mexique?

    41:04||Saison 5, Ep. 10
    Une fois n’est pas coutume, je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de GPA. La GPA est toujours sujette à controverse alors qu’en réalité, elle est surtout victime de méconnaissance et de désinformation. La preuve en est, Loic et Yann debunkent, encore dans cet épisode, certaines croyances autour de la GPA. Alors tant qu’à y etre, je leur ai posé LA question qui inquiète le plus les futurs papas et toutes les personnes qui passent par une GPA, celle du financement. Sans tabou ni langue de bois, ils vous expliquent comment ils ont monté eux meme leur plan de financement, la ou les banques leur ont opposé systématiquement une réponse négative. La naissance de Rose était attendue, elle a nécessité 9 transferts, 3 femmes porteuses et le matériel génétique des 2 papas pour aboutir. Elle a surtout été rendu possible par un joli concours de circonstance: 1- Le Mexique, pays qu’ils avaient choisi pour réaliser leur parcours de GPA, était un pays « accessible » financièrement , en tous cas, plus que les États Unis ou le Canada, 2- La clinique mexicaine proposaient plusieurs formules, dont une permettant autant de transferts que nécessaire, pour aboutir à une naissance. Sans cela, Loic et Yann auraient certainement du abandonner leur désir de parentalité. Du début à la fin, ils n’ont rien lâché et vous racontent aussi comment ils ont réussi à rester ancrer dans ce projet malgré la distance et les 7 années qui les ont menées à Rose. Je vous laisse découvrir leur histoire et je souhaite une bonne écoute.
  • 9. Anne: La normalité de la vie avec un ado dans une famille homoparentale

    39:42||Saison 5, Ep. 9
    Je suis sure que vous avez déja réfléchi à la vie que vous souhaitiez offrir à vos enfants, et surtout, surtout, s’ils subissaient ou subiraient le fait de vivre dans une famille extra-ordinaire. Moi aussi je me la suis posée cette question, et elle revient régulièrement dans mes inquiétudes de parent. Je crois fermement, que dans nos familles, à la charge mentale classique, s’ajoute le fait de faire grandir nos enfants dans un contexte qui pourrait entrainer des discriminations. Alors j’ai posé la question à Anne, que vous avez déja écouté dans l’épisode 7 de cette saison. J’ai sauté sur l’occasion. Sa réponse à été immédiate: « Ma vie de famille est on ne peut plus normale, je ne vois pas ce que l’on va pouvoir raconter ». Et c’est bien cela que j’allais chercher! Elle vit avec un ado qui est né et a grandi dans une famille homoparentale lesbienne. Quel témoin plus pertinent qu’elle? Son discours est rassurant, son ado va bien, il est comme tout ado qui n’aime pas trop que ses parents soient collés à ses baskets et plutôt discret mais à l’aise sur sa situation familiale. En revanche, nous avons bien conscience toutes les deux, que leur contexte de vie à favorisé son équilibre et que toutes les familles n’ont pas cette chance. Je tiens à préciser que je ne trie pas les témoignages et que je souhaite justement les ouvrir pour pointer et etre en vigilance sur ce qui pourrait poser problème à nos enfants dans leur quotidien, afin de prévenir les difficultés. Force est de constater que nos enfant vont bien!Je vous souhaite une bonne écoute.
  • 8. Marianna et Eleonora: Le spectre Italien sur les droits des familles LGBTQIA+

    01:02:31||Saison 5, Ep. 8
    Dans cette période à nouveau troublée politiquement, il m’a semblé essentiel de rappeler que les droits de nos familles, s’ils ont progressé, restent constamment menacés. Alors c’est vrai que nous en avons fait du chemin depuis 2013, c’est certain même, mais, il reste à noter malgré tout, que tous les droits n’ont pas avancé à la même vitesse et qu’il existe des minorités dans la minorité, qui restent exclues des réflexions politiques. Dans cet épisode, Marianna nous raconte comment le chemin peut s’inverser et comment un gouvernement d’extreme droite, qui ne faisait, soit disant, pas une priorité de le révision des droits LGBTQIA, a détricoté l’entièreté de ces derniers en à peine 2 ans. Plus largement, ce sont les droits des minorités, les droits des femmes et les droits des individus au sens large qui reculent. Marianna vit en Italie avec sa femme Eleonora et je pense qu’en m’arrêtant la, tout pourrait être dit! Certaines histoires ont réchauffé les réseaux sociaux, mais une plongée dans le quotidien de ces familles les rend bien plus concrètes et inquiétantes. Marianna en a conscience, les enjeux sont fondamentaux! C’est pour cela qu’avec sa compagne, elles se sont engagées dans une association de défense des droits des familles LGBTQIA+. J’ai l’habitude de dire qu’on n’a pas attendu d’avoir des lois pour construire nos familles, en Italie, ce n’est plus vrai aujourd’hui! Je vous laisse découvrir cet épisode qui me semble essentiel et je vous souhaite une bonne écoute.
  • 7. Anne: FIV ROPA et Manif pour tous

    34:24||Saison 5, Ep. 7
    Anne fait partie de ces aventurières de la première heure, de celles qui ont débuté des parcours en sachant pertinemment que leur famille ne serait jamais reconnue par la loi et qui ont pris ce risque la. Le désir d’enfant est tellement puissant qu’il n’a jamais empêché les femmes de faire des bébés, quels que soit l’état des lois et des droits des familles.Dans cet épisode, nous avons parlé avec Anne de leur parcours, mené entre 2006 et 2011, de cette chance d’avoir pu bénéficier d’une technique de FIV qui a l’époque était appelée FIV DO, mais qui pourtant était une FIV ROPA, grâce à une zone grise dans laquelle les cliniques s’engouffraient pour permettre à des femmes de concevoir leur famille. Depuis, en Belgique, une loi encadre la FIV ROPA et elle n’est d’ailleurs plus autorisée.Nous avons aussi échangé sur l’ambiance troublée et inquiétante des manifs liées au vote de la loi du mariage pour tous. Anne habitait Versailles et dépendait de ce meme tribunal, Elle et sa compagne ont du attendre les 4,5 ans de leur fils pour officialiser leur rôle de mère.Cette plongée dans nos souvenirs communs a été une sorte de libération, je me suis retrouvée dans son témoignage, et je peux vous dire que ça fait du bien d’échanger sur un vécu commun. Vivre ces manifestations en ayant déja des enfants délivrait une conscience accrue des enjeux de l’issue de ce vote et reste pour moi une période angoissante.Je vous laisse découvrir son histoire et je vous souhaite une bonne écoute. 
  • 6. Marie: Séparation, Recomposition et Adolescence

    34:02||Saison 5, Ep. 6
    Je vous l’ai dit, cette saison, et celles a venir, j’ai très envie d’agrandir mes perspectives, en consacrant une majorité de mes épisodes, à l’adolescence. Pour cette fois, j’avais une cobaye toute trouvée en la personne de Marie. Elle va devenir une habituée ici, c’est certain! Marie, pour rappel, est la présidente du Collectif Famille.s. Lesbienne tardive, comme elle aime à se définir, maman de 3 enfants dont 2 ados, qui ont partagé ses moments de doute lors de sa séparation. Dans cet épisode, je me suis concentrée sur leur perception de leur vie quotidienne, vue par leur maman, ce qu’elle en lit et les différences qu’elle constate liée à leur environnement et à leur caractère. Sans surprise et sans vous spoiler, ce qu’il en ressort, malgré les difficultés rencontrées, parce qu’il faut être juste dans la représentation que l’on fait de nos famille.s, c’est que Marie est extrêmement fière de ses enfants et de ce qu’ils laissent paraitre de leur devenir. Encore une belle preuve que nos enfants vont bien! Et comme nous n’en avons jamais trop, j’en profite pour ajouter ici que si vos enfants adolescents, ou vous même, souhaitaient témoigner de cette période, vous pouvez me contacter sur la page Instagram du podcast. Je vous souhaite une bonne écoute.